La sécurité et la quiétude sociale, la bonne gouvernance, le développement humain, la modernisation du monde rural et le développement des infrastructures créeront les conditions d’exploitation de nos potentialités économiques. Nous entendons promouvoir aussi les secteurs du tourisme, de l’artisanat, du pétrole et des mines.
Commerce
Le rôle du secteur privé est fondamental pour booster davantage la création de la richesse sur le moyen et long terme, tout comme l’exploitation des ressources naturelles contribue aussi à la transformation de l’économie. C’est pourquoi, Nous nous investirons dans l’essor du commerce, l’amélioration du climat des affaires, la promotion des PME, la protection des investissements, le développement industriel ainsi que l’exploitation optimale du potentiel touristique et artisanal, des mines et du pétrole.
Afin de favoriser l’essor du commerce, Nos actions porteront sur :
La création des conditions d’une compétitivité nécessaire en vue d’une intensification et d’une diversification de l’activité commerciale
La mise à niveau des unité industrielles
La poursuite des efforts du Niger au processus d’intégration sous-régionale et régionale, notamment la mise en œuvre de la ZLECAF
L’actualisation, l’adoption et la mise en œuvre de la Politique Commerciale du Niger.
L’amélioration du climat des affaires créera les conditions pour l’amélioration et la compétitivité de l’économie nationale. Nous poursuivrons l’assainissement du cadre législatif et règlementaire des affaires, la dématérialisation des procédures et les reformes dans le domaine foncier, de la fiscalité et du règlement des litiges commerciaux.
En matière de promotion des PME, Nous adopterons et mettrons en œuvre la charte des PME er le Small Business Act. De plus, il facilitera l’accès au financement des PME à travers la mise en place des lignes de crédit, des fonds de garantie ou encore des crédits-bails. En particulier, Nous rendrons opérationnels le Fonds d’Appui aux PME/PMI et le Fonds pour le Développement de l’Inclusion Financière. De même, Nous poursuivrons les actions d’encadrement et d’accompagnement des structures d’appui aux PME.
En matière de protection des investissements, Nous nous investirons dans la facilitation et le règlement des litiges commerciaux à travers la poursuite de la création des Tribunaux de commerce dans toutes les régions du pays et la promotion des modes alternatifs de règlement des litiges. Le cadre législatif et réglementaire sera amélioré de manière continue afin de renforcer la protection des investissements dans notre pays.
Développement Industriel
Pour le développement industriel, Nous entendons d’abord booster la consommation des produits industriels locaux et accroitre les exportations. A cet effet, les actions porteront entre autres sur :
La restructuration et la mise à niveau pour améliorer la capacité de production des unités industrielles et à restaurer leurs équilibres financiers ;
La réduction des couts de facteurs de production du secteur industriel
La promotion de l’infrastructure-qualité pour protéger les consommateurs et améliorer la compétitivité des produits nationaux
Le renforcement des mécanismes de protection des entreprises, produits et services locaux contre la contrefaçon.
Nous comptons également moderniser les infrastructures industrielles par la création des nouvelles zones industrielles et des zones franches pour attirer les investisseurs. Enfin sur le plan institutionnel et réglementaire, Nous entendons élaborer et mettre en œuvre des politiques et stratégies industrielles en cohérence avec les directives de la CEDEAO et de l’UEMOA ainsi que la promotion de l’investissement industriel
Tourisme et Artisanat
Afin de dynamiser davantage le secteur tertiaire, le secteur privé devra exploiter le potentiel touristique et artisanal. L’objectif en matière de développement touristique est de renforcer la compétitivité du secteur en tenant compte du contexte de la crise sécuritaire et de la région du Sahel et la pandémie de la COVID-19. Nous mettrons un accent sur le développement du tourisme d’affaires à travers notamment la promotion de l’économie des conférences, la prise en comptes des exigences des activités touristique dans la définition de la stratégie sécuritaire du pays, la facilitation des formalités d’accès et de séjour à la destination Niger. Et le développement du tourisme intérieur.
Relativement à l’artisanat, les actions de promotion et de développement visent l’amélioration de la compétitivité du secteur à travers la construction et la réhabilitation des infrastructures artisanales, le renforcement des compétences techniques et entrepreneuriales des artisans, l’acquisition de nouvelles parts de marché et le renforcement du dispositif organisationnel des acteurs de l’artisanat.
Nous allons également impulser la relance de l’économie culturelle et créative à travers la promotion des valeurs culturelles positives pour un changement social et comportemental, le développement de la production artistique notamment dans les domaines du cinéma, de l’édition, de la musique et des arts plastiques, et la valorisation des éléments du patrimoine culturel, des sites historiques, des mus »es et des monuments.
Pétrole
Dans le secteur pétrolier, Nos orientations seront centrées sur :
L’amélioration de la connaissance et la promotion du potentiel pétrolier
La modernisation du cadastre pétrolier
La création d’industries utilisant la matière première pétrochimique
L’adoption de la loi sur le contenu local pour une meilleure implication du secteur privé
L’adoption de la loi sur le secteur aval pétrolier
La création de l’Institut National du pétrole et du gaz.
De façon spécifique, le développement du bloc Agadem sera poursuivi à travers notamment le suivi des travaux de construction des installations de surface et la réalisation des forages de développement, la construction et l’exploitation du pipeline Niger-Benin.
A terme, les actions en faveur du pétrole permettront de porter le poids de ce secteur à 25% du PIB, 45% des recettes fiscales, 68% des exportations et 12% des emplois formels.
Mines
Concernant les mines, Nous nous engagerons à mettre en œuvre un programme de développement minier afin de diversifier la production minière. Pour ce faire, l’accent sera mis sur une meilleure connaissance du potentiel en faisant passer les couvertures géologiques et géophysique respectivement de 13 à 22% et 20 à 31%. Dans ce cadre, le Centre de Recherche Géologique et Minière sera restructuré et redynamisé. De même, le cadastre minier sera modernisé et mis en ligne.
Des dispositions seront notamment prises pour l’amélioration, de la gouvernance du secteur minier, le financement de la recherche, le développement du contenu local pour une meilleure intégration de l’industrie minière à l’économie nationale, la maitrise des activités artisanales et semi-mécanisées et la mutualisation avec les secteurs énergétique et industriel. En outre, Nous rendrons plus visibles les investissements des promoteurs dans le domaine minier ainsi que leurs contributions au développement local et communautaire.
En matière de commerce et d’industrie, les efforts entrepris se traduisent par la dynamisation du secteur privé.
En effet, la promotion de la compétitivité et de la viabilité des Petites et Moyennes Entreprises a permis d’augmenter le nombre d’entreprises créées. Au total, 8.094 entreprises ont été créées en 2021. Relativement aux efforts de promotion et de protection des produits locaux, le pays a fait enregistrer l’Oignon Violet de Galmi, le Kilichi du Niger en Indication Géographique (IG), le Tchoukou et la peau de la chèvre rousse de Maradi en Marque Collective (MC) à l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI).
Dans le domaine pétrolier, les revenus tirés de son exploitation sont estimés à 111,27 milliards de FCFA.
Cette contribution au budget de l’Etat, consécutive à l’augmentation de la production des principaux produits pétroliers, se répartit en 89 milliards du secteur amont et celles 21,86 milliards du secteur aval, soit des augmentations respectives de 41,84 et 3,08 milliards par rapport à leur contribution de 2020. Le graphique suivant montre l’évolution des principales productions pétrolières.
L’évolution des principaux indicateurs du secteur minier affichent globalement une tendance baissière.
Pour l’uranium et le charbon, la baisse s’explique par la fermeture de la mine de la COMINAK. Quant à l’or, malgré le problème d’exhaustivité des données sur les exploitations minières artisanales, la production enregistre une tendance haussière. Cela s’explique par l’installation de nouvelles usines d’affinage qui a permis de mieux capitaliser les statistiques de l’orpaillage artisanal tout en assurant un bon rendement de récupération ainsi que l’homogénéisation de l’or.